INSPIRATION
« Dans toute ma carrière dans l’automobile, j’ai RAREMENT eu un patron femme. Cela doit changer. »
Amy Fleming, directrice principale des opérations régionales et des ventes, Mazda Canada.
Imperturbable, positive et créative, chez Mazda Canada, Amy Fleming explique comment elle compte aller de l’avant.
Décrivez Mazda en trois mots.
Exaltation, artisanat et connexions.
Quelle est votre Mazda préférée et pourquoi?
Je vais suivre mon cœur et choisir une MX‑5. Le frisson que l’on ressent en la conduisant, et le fait que mes enfants se relaient pour la conduire avec moi – c’est tellement excitant.
Avez-vous un parcours préféré?
J’habite à Caledon, en Ontario, et à quelques kilomètres de chez moi, il y a une route qui s’appelle Forks of the Credit. La Credit est une rivière, et la route se divise donc en deux fourches à partir de là. C’est sans doute l’une des plus belles en Ontario; elle comporte des lacets, il y a un grand virage en épingle à cheveux, elle est vallonnée et il y a des paysages magnifiques. C’est de loin mon itinéraire préféré.
Où êtes-vous née?
En Nouvelle-Écosse, dans une ville appelée Antigonish, sur la côte est du Canada. C’est une petite ville d’environ 5 000 habitants. Je viens d’une grande famille : j’ai 79 cousins germains.
Comment décririez-vous votre travail actuel chez Mazda?
Il est passionnant. Je supervise les opérations de vente, ce qui comprend les chaînes d’approvisionnement, la distribution, la planification des promotions, les ventes de véhicules d’occasion agréés, le marketing, le développement du réseau et les opérations régionales.
Qu’est-ce qui est le plus gratifiant dans votre travail?
Les relations et les contacts avec nos collègues du monde entier, surtout au Japon, et avec nos clients. Chez Mazda Canada, nous avons un objectif commun : créer la meilleure expérience automobile qui suscite la passion des clients. Voir cet objectif se concrétiser est ce qui me motive et me passionne.
Vous êtes chez Mazda depuis 15 ans, comment a-t-elle évolué?
Il y a sept ou huit ans, Mazda Canada s’est associée au Disney Institute pour travailler sur notre structure de service à la clientèle, « Allumer la passion », qui a apporté le changement le plus important. Nos concessionnaires nous ont classés au premier rang pour les communications pour la troisième année consécutive, ainsi qu’au premier rang pour la satisfaction globale. C’est donc une grande fierté pour nous.
Comment avez-vous vécu votre nomination par Automotive News comme l’une des 100 femmes les plus importantes de l’industrie automobile nord-américaine en 2020?
C’était formidable. En 2020, le magazine a vu un record de nominations. Vous soumettez un profil – vous partagez votre structure organisationnelle, y compris le nombre de personnes qui vous sont rattachées, vous décrivez votre rôle et vous répondez à des questions sur ce que vous avez accompli. Des comités internes et externes examinent toutes les candidatures.
On a l’impression qu’aujourd’hui il y a plus de femmes dans l’industrie automobile. Êtes-vous d’accord?
Oui. À cent pour cent. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été la seule femme dans la pièce, et cela arrive encore parfois, mais nous avons fait de gros changements, surtout chez Mazda Canada.
Parlez-nous du comité pour la diversité, l’équité et l’inclusion dont vous faites partie.
Nous avons créé ce comité il y a trois ans, et je suis l’un des porte-parole de la direction. Il est composé d’employés bénévoles qui ont à cœur de faire la différence dans ce domaine. Une autre de nos valeurs de leadership est l’inclusion, et nous avons organisé des formations [pour les équipes internes] autour de la fierté et de la Journée internationale de la femme. Nous avons également suivi une formation sur les préjugés inconscients et nous essayons d’identifier les obstacles à la diversité, à l’équité et à l’inclusion dans le cadre d’un processus de sélection et de recrutement.
Avez-vous eu des références féminines dans le secteur?
Dans toute ma carrière dans l’automobile, j’ai rarement eu une femme comme patron. C’est donc quelque chose qui doit changer – et un domaine dans lequel je peux faire bouger les choses. Le fait de ne pas avoir de mentor féminin signifie qu’il n’y avait pas de personnes ayant les mêmes responsabilités professionnelles que moi, confrontées aux défis de la maternité, comme essayer de concilier les engagements professionnels et les voyages d’affaires avec la recherche d’une garde d’enfants, par exemple.
Finalement, quel genre de legs souhaitez-vous laisser à Mazda?
Je voudrais que les autres femmes de notre entreprise n’aient pas à être les premières, qu’elles aient une voie à suivre. Être la seule femme ajoute de la pression, que l’on en soit conscient ou non. Avec le recul, je me suis mis une pression supplémentaire parce que je voulais réussir dans ce rôle et faire mes preuves. Je ne veux pas que d’autres femmes subissent ce genre de pression. Elles devraient se sentir libres d’être authentiques, d’être elles-mêmes et d’apporter la meilleure version d’elles-mêmes au travail.
Entretien Helene Dancer / Photo Zoom Fran Monks
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