INSPIRation

Des générations de bonheur

À l’heure où elle célèbre son 35e anniversaire, la Mazda MX‑5 continue de créer des communautés passionnées et diverses aux quatre coins du monde, y compris dans la verdoyante Angleterre…

Depuis ses débuts en 1989, la Mazda MX‑5 s’est taillé une place unique dans l’histoire de la conception automobile. Plus qu’un simple roadster, vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde, la MX‑5 est devenue un catalyseur de communauté et de camaraderie.

Du club MX-5 du Cap-Occidental, en Afrique du Sud, aux déserts du Nevada hantés par les Miata Owners of Vegas, on peut observer des variations de l’esprit de communauté de la MX‑5 à travers le monde. Dans leur plus simple expression, ces communautés permettent à leurs membres de parler de leur amour de la MX‑5 (une « Miata » pour certains, une « Cinq » pour d’autres), d’échanger des conseils d’entretien et d’ingénierie, et d’entrer en contact avec des passionnés partageant les mêmes intérêts. En outre, ces clubs permettent aux membres et aux participants de vivre de nouvelles expériences, d’élargir leur horizon et de créer des liens authentiques et affectifs avec des personnes qu’ils n’auraient jamais rencontrées sans le club ou la voiture.

« Ce qui compte, c’est la voiture et le contact humain. »

RHYS MAINWARING

Au Royaume-Uni, le MX-5 Owner’s Club en est un exemple. Avec des membres de tous horizons, dont certains ont seulement 19 ans, il s’agit de l’une des plus grandes communautés de propriétaires et de passionnés de MX‑5 de la planète : elle compte plus de 7 000 membres et 34 clubs régionaux. Le sens de la communauté est omniprésent. Chaque groupe organise des réunions, des sorties en voiture et des activités sociales, allant des rencontres au restaurant aux journées sur circuit réservées aux MX‑5, en passant par les défilés d’anniversaire à Silverstone, berceau des sports mécaniques britanniques.

C’est pourquoi, quelques minutes avant neuf heures, par une fraîche matinée de printemps anglais, je me joins au club pour une sortie en voiture dans la campagne du Warwickshire. Alors que j’attends à l’ombre du Walton Hall, un édifice du XVIe siècle, les oiseaux chantent, la rosée se forme sur l’herbe au soleil matinal et les châtaigniers centenaires se balancent sous l’effet de la brise qui agite les champs. Mais sur le coup de neuf heures, le ronronnement caractéristique d’un moteur de Mazda annonce le premier membre du club.

« Le club abat les barrières. »

COURTNEY WARD

Adam Gill, coordinateur de la zone North Thames du MX‑5 OC, est le premier à me saluer. « Les expériences et les rencontres de ces dix dernières années ont façonné mes ambitions, et conforté mon bien-être et ma santé mentale, déclare-t-il. Il n’y a rien de plus important à mes yeux que l’opportunité de parler de ce que la MX‑5 représente pour moi. »

Rhys Mainwaring, membre du MX‑5 OC, est venu en voisin : il organise régulièrement des réunions dans les West Midlands. « La MX‑5 a été conçue pour le plaisir de rouler en plein air dans une voiture biplace et maniable », souligne-t-il, au volant de sa MX‑5 de troisième génération. « Vous pouvez constater cet état d’esprit chez les propriétaires. »

Derrière eux, le spectacle est impressionnant : deux MX‑5 de première génération en édition limitée – Berkeley* et Dakar*, chacune produite à 400 exemplaires – une MX‑5 de quatrième génération haut de gamme et une édition spéciale Kuro*. L’ensemble montre la portée de l’OC. Comme il se doit, la fraîcheur du matin n’a pas empêché quelques courageux d’ouvrir la capote pour profiter de l’air printanier.

Après une matinée sur les routes de l’Angleterre rurale, le club fait une pause au Gilks’ Garage Café, rendez-vous des voitures classiques et des passionnés d’automobile.

« Dans ma vie d’adulte, la MX‑5 et les personnes que j’ai rencontrées grâce à elle constituent des relations solides et stables », poursuit Gill, qui a acheté sa première MX‑5 à 19 ans, avant de rejoindre le MX‑5 OC peu après. « Je me suis retrouvé dans un groupe qui partage les mêmes idées, où tous ceux que vous rencontrez vous accueillent chaleureusement. »

Lorsque les moteurs se taisent, la scène évoque rapidement des retrouvailles d’amis proches ou une réunion de famille émouvante. Ce ne sont que sourires, accolades et salutations joyeuses. Avec le manoir en toile de fond, la conversation s’oriente naturellement vers l’objet de cette réunion dans ce coin de campagne anglaise : célébrer les 35 ans de la Mazda MX‑5, roadster biplace le plus apprécié au monde.

« Ce n’est pas juste un produit, c’est une expérience. »

ADAM GILL

Alors que les membres échangent sur les véhicules des uns et des autres et évoquent des anecdotes sur leur trajet matinal, il est évident que ce collectif est enthousiaste à l’idée de voir de nouveaux membres rejoindre ses rangs. La preuve : Courtney Ward, 19 ans, nouvelle propriétaire (et très fière) de la MX‑5 édition Berkeley mentionnée plus haut. Ward joue un rôle d’ambassadrice importante au sein du club, en contribuant à drainer un public plus jeune et avec une présence numérique plus forte. « C’est une question d’inclusion et d’unité », dit celle qui a participé aux rencontres pendant plus de dix ans avec son père. Désormais, elle accroît la présence du club sur des plateformes telles qu’Instagram et TikTok. « J’ai grandi avec le club, dit-elle. Nous sommes tous ici parce que nous aimons les MX‑5. Pour moi, c’est comme une deuxième famille. »

Tout le monde est le bienvenu, quels que soient son origine, son sexe et son expérience de la conduite. « Le club abat les barrières », confirme Ward, qui est la parfaite illustration de l’esprit joyeux du club. « On y reste, les relations perdurent, tout comme la volonté de s’entraider. C’est ce qui fait sa cohésion. »

Autre avantage, explique Ward, l’étendue de l’expertise mécanique que l’on trouve dans les clubs. « Il y a toujours quelqu’un pour vous aider », dit-elle. Mainwaring, également coordinateur de zone dans les West Midlands, partage cet avis. « Les propriétaires de Mazda sont toujours heureux d’apporter leur aide. Il ne s’agit pas de savoir qui a le plus de puissance, qui a le modèle le plus surbaissé ou les vitres les plus sombres, mais ils sont toujours là pour aider, pour réparer et prodiguer des conseils. Ce qui compte, c’est la voiture et le contact humain. »

Alors que les MX‑5 sont impatientes de rouler sur des routes dégagées, Ward partage une dernière réflexion sur ce qui rend ce club unique avant de démarrer sa MX‑5 Berkeley et de mettre le cap sur les collines vallonnées du Warwickshire. « Avoir un espace où je n’ai jamais eu l’impression de ne pas pouvoir faire quelque chose ou de ne pas être incluse est tout simplement unique », dit-elle, tandis qu’Adam confie un sentiment semblable sur l’héritage durable de la MX‑5. « Ce n’est pas juste un produit, dit-il. C’est une expérience. » Longue vie à cette expérience.


Texte Ed Cooper / Images Rama Knight

*Berkeley, Dakar et Kuro sont des modèles vendus au R.-U.