INSPIRation

« J’étais chanteur dans un groupe de heavy rock. »

Chad Cottam, spécialiste de l’expérience formation, Mazda Australie

Chad Cottam est spécialiste de l’expérience formation chez Mazda Australie. Avant de rejoindre l’entreprise, il a vécu et travaillé au Japon. Lors de notre entretien Zoom, il nous a parlé de sa passion pour les arts martiaux, de son groupe de rock et des difficultés qu’il a rencontrées en rentrant en Australie au moment où le Covid se répandait.

Quelle voiture avez-vous en ce moment?
Un CX-5.

Avez-vous un modèle préféré?
Ma Mazda préférée est sans doute la MX-5, bien que je n’en aie jamais conduit. Un ami au Japon vient d’en acheter une. Je suis un peu jaloux.

Avez-vous un itinéraire préféré?
Lorsque je vivais au Japon, j’adorais me rendre à Kyoto en voiture depuis mon domicile à Kobe. Il y a un très beau tronçon de 150 à 200 kilomètres de routes pittoresques.

Quelle est votre bande-son idéale pour un voyage en voiture?
Une liste musicale de Yacht Rock avec Toto, Phil Collins, Michael McDonald, Steely Dan, Hall & Oates…

Comment avez-vous atterri au Japon?
Je travaillais dans la vente à Brisbane et je voulais faire quelque chose de mon diplôme, et voyager. Je m’étais spécialisé en espagnol, mais je me suis dit que je ne pouvais pas vraiment faire un long voyage dans un endroit comme l’Amérique du Sud – ce serait plutôt des vacances. J’ai donc choisi le Japon, également parce que je voulais étudier un art martial appelé Jodo. On utilise un bâton et c’est un art assez complexe, qui comporte le plus grand nombre d’enchaînements de tous les arts martiaux. J’y ai été initié par un ami et j’ai eu la chance d’avoir un bon entraînement. Mais je n’ai pas continué.

Et ensuite?
J’ai rencontré Yukari, ma femme et, à peu près à la même époque, j’ai décidé de me focaliser sur la musique et de laisser tomber les arts martiaux. J’ai fini par intégrer un groupe et j’ai pris la musique plus au sérieux. En même temps, je me suis aussi intéressé de plus près à l’enseignement de l’anglais que je donnais là-bas. J’ai fait une maîtrise en linguistique et je me suis lancé dans la formation commerciale, pour finalement devenir chercheur, conférencier et musicien à temps partiel.

Ça semble être un bon équilibre. Quel genre de musique jouiez-vous?
Rock et pop-rock. Je jouais de la guitare. J’étais aussi chanteur dans un groupe de heavy rock.

« Je voulais étudier un art martial appelé Jodo. C’est un art assez complexe, qui compte le plus grand nombre d’enchaînements de tous les arts martiaux. »

Vous parliez couramment le japonais à ce moment-là?
Les Japonais étaient très indulgents à ce sujet… mais, oui, je me suis beaucoup amélioré à l’oral.

Pourquoi avez-vous décidé de revenir en Australie?
J’avais toujours prévu de revenir, surtout avec mes enfants. Je voulais qu’ils découvrent l’autre facette de leur culture. Ma femme avait toujours voulu venir en Australie. Le déménagement a été difficile. Nous sommes arrivés environ trois mois avant la crise du Covid, et nous étions à Melbourne, en confinement pendant deux ans.

Comment vos enfants se sont débrouillés?
Ils avaient 7 et 10 ans à l’époque. C’était difficile pour eux de s’intégrer et d’atteindre un bon niveau d’anglais. Ils avaient du mal. Mais ils font du sport et se sont fait des amis grâce à cela. Maintenant ils sont de retour à l’école et ils progressent. Je ne parle qu’en anglais à mes enfants et ils me répondent en japonais. Mais nous avons une règle : à table, pas de japonais. Juste pour les encourager à améliorer leur anglais.

Et votre femme?
Elle aussi était coincée à la maison et n’avait pas grand-chose à faire, à part le magasinage. Heureusement, c’est ce qu’elle préfère! Après cela, elle a pu trouver un travail à temps partiel et réaliser un de ses rêves : gérer une entreprise de cuisine japonaise vendant des boîtes Bento. C’est de la cuisine à livrer. Elle a bon espoir de réussir. Je suis probablement plus optimiste parce que je vois les opportunités. Le lieu de travail de ma femme est en fait très proche de celui de Mazda, ainsi que de nombreux sièges d’autres sociétés.

Comment êtes-vous passé de la musique à la recherche et à la linguistique au Japon, au travail chez Mazda?
L’un de mes sujets de recherche était la technologie dans la salle de classe. À mon retour du Japon, j’ai obtenu un poste à l’université Monash, pas loin de Mazda. J’y enseignais l’anglais, mais le Covid a frappé et on m’a dit qu’il n’y aurait pas d’étudiants à la prochaine rentrée. J’ai donc dû réfléchir à la suite de ma carrière, et j’ai commencé un travail où j’utilisais la technologie pour enseigner aux étudiants chinois qui venaient en Australie. J’ai ensuite occupé un poste de concepteur de formation en ligne. Heureusement pour moi, j’ai eu une opportunité chez Mazda après cela, et, dans le travail que je fais maintenant, je peux utiliser un large éventail de compétences. Je ne me contente pas de concevoir des cours en ligne, je fais aussi de la vidéographie et de la production, des présentations et des formations en face à face. Tout cela est vraiment intéressant.

Quel genre de choses faites-vous en ce moment?
En ce moment, j’élabore une formation sur la garantie, je crée des articles sur les produits pour le CX-60, je crée des modules de formation pour le service à la clientèle et je viens également de lancer un cours sur la santé et la sécurité pour les travailleurs à domicile.

Compte tenu de votre intérêt pour la technologie, avez-vous des innovations que vous aimeriez présenter à Mazda?
Nous venons d’être autorisés à ajouter un nouveau logiciel, H5P, qui crée des vidéos interactives. Différents types de quiz, et des choses comme ça, sont intégrés dans les vidéos. C’est l’une de mes petites victoires.

Quelle empreinte souhaitez-vous laisser dans votre travail chez Mazda?
Savoir que j’ai fait tout ce que je pouvais pour changer les perspectives en matière de formation et de développement. Faire de la formation non seulement une expérience positive, mais aussi quelque chose que les employés veulent vraiment faire et qui les intéresse.

Pouvez-vous décrire Mazda en trois mots?
Passionnant, responsabilisant et familial.


Entretien Helene Dancer / Photo Zoom Fran Monks

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