INSPIRATION
Réensauvagement avec le Mazda CX‑30
Temps de lecture 5 minutes
Depuis 40 ans, le Cochrane Ecological Institute travaille sans relâche à la préservation des espèces canadiennes parmi les plus menacées. Regardez le film exclusif de Mazda pour en savoir plus.
À 20 minutes de route au nord de Cochrane, en Alberta, au bout d’une piste sinueuse, notre Mazda CX-30 trouve des bâtiments en bois. Rien d’étrange pour la région. Pourtant, ce n’est pas un endroit ordinaire. C’est le siège du Cochrane Ecological Institute (CEI), qui est à l’origine de l’une des plus belles réussites mondiales en matière de conservation, à savoir le retour du renard véloce, qui avait presque disparu en Amérique du Nord.
En effet, cette petite créature, de la taille d’un chat domestique, était devenue la victime du contrôle des populations de prédateurs visant à limiter les effectifs du loup gris et du coyote. En outre, la vente de terres aux promoteurs avait réduit son habitat. Mais grâce au programme d’élevage en captivité du CEI, lancé six ans avant la disparition du renard véloce du Canada, l’animal prospère désormais dans les plaines de l’Alberta et de la Saskatchewan et sa population augmente aux États-Unis.
« En nous associant à la Confédération des Pieds-Noirs aux États-Unis, nous avons atteint un taux de survie de 75 % sur quatre ans », dit Clio Smeeton, la présidente du CEI. « Mais devant un tel succès, en 2010, le gouvernement du Montana a permis le piégeage commercial du renard véloce. Heureusement, c’est un animal sacré pour le peuple Pieds-Noirs qui interdit le piégeage sur ses terres. »
Les parents de Clio, Miles et Beryl Smeeton, ont fondé le CEI en 1971. L’organisme caritatif n’est pas la seule réalisation remarquable de ce véritable couple de pionniers qui a gravi des montagnes et fait plusieurs tours du monde en bateau.
En sillonnant le globe avec ses parents, la jeune Clio a appris à reconnaître les baleines d’un coup d’œil. Mais elle a découvert que ses collègues marins n’avaient pas le même don. « Cela m’étonnait. Dans les ouvrages de référence, je voyais des photos de cétacés. Mais, du pont d’un bateau, on ne voit pas la baleine en entier. On aperçoit une nageoire, la queue ou le souffle. Il y a beaucoup d’éléments d’identification, même si on n’en voit qu’une partie », souligne-t-elle. En 1988, Clio, qui avait étudié à la St Martin’s School of Art, a confié ses croquis aux organisateurs d’une course transatlantique à la voile entre Plymouth et Rhode Island, pour que les concurrents notent toutes les baleines rencontrées en chemin.
Ils ont accepté, en stipulant que la course ne serait pas terminée tant que tous les formulaires n’auraient pas été remplis. C’est ainsi qu’est né un manuel pratique d’identification des baleines, encore en usage aujourd’hui. L’élaboration de méthodes d’identification, de suivi et de comptage non intrusives de la faune est une mission essentielle de la CEI. Clio explique : « Si un ours noir est vu par 15 personnes, il peut être compté 15 fois, alors qu’il n’y en a qu’un seul. On obtient donc des chiffres erronés, ce qui est un gros problème pour toute évaluation de population d’espèces. En Amérique du Nord, plus de 600 espèces sont classées comme menacées, ce qui montre que les méthodes actuelles de gestion de la faune ne fonctionnent pas. »
Pour s’attaquer à ce problème, Ken Weagle, directeur du CEI (et mari de Clio) conçoit des méthodologies et des applications pratiques. Avec la Duke University, il compile une base de données des empreintes d’ours, « aussi uniques que les empreintes digitales ». Et avec le SAIT (Southern Alberta Institute of Technology), il cherche à identifier, suivre et compter les animaux sauvages à l’aide de drones et de l’apprentissage automatique IA. Selon Ken, il est crucial de mener des recherches non intrusives n’altérant pas le comportement des animaux : « Pour éviter les prédateurs, les lynx grimpent aux arbres, mais les colliers se prennent dans les branches et ils sont piégés. »
Chaque année, le CEI accueille des étudiants qui mènent leurs propres recherches. Ainsi, l’Allemande Marlene Klepatz qui étudie la gestion des animaux à l’université des sciences appliquées Van Hall Larenstein de Leeuwarden, aux Pays-Bas, passe cinq mois au CEI à étudier les lucioles qui se font de plus en plus rares. Les étudiants participent aussi aux tâches quotidiennes du CEI, dont le sauvetage d’animaux sauvages blessés ou orphelins de toute la province – des oiseaux aux mouffettes en passant par les ours. Les animaux sont réhabilités sur place avant d’être relâchés dans la nature, ce qui est plus facile à dire qu’à faire. « Le plus difficile est de trouver des habitats qui répondent à leurs besoins tout en évitant les interactions homme-faune », explique Ken.
Il est surprenant de constater que, parmi les entités offrant régulièrement un foyer aux animaux, on trouve une société pétrolière et gazière et l’armée de l’air canadienne. Toutes deux disposent, en effet, de « millions d’hectares de terres dont elles contrôlent l’accès ».
Le réensauvagement des animaux exige un gros travail de coordination avec de multiples organisations, et les gouvernements fédéraux et provinciaux. Mais le succès phénoménal du CEI ne fait aucun doute. Marlene souligne : « Le CEI, est l’endroit où les idées deviennent réalité. »
« Il est crucial de mener des recherches non intrusives n’altérant pas le comportement des animaux. »
Participez
Le CEI fournit le sauvetage, les soins et l’élevage nécessaires au retour des animaux sauvages dans la nature. De nombreuses personnes, y compris des vétérinaires, offrent leurs services gratuitement, mais l’entretien du site, l’alimentation des animaux et les médicaments coûtent cher. Aidez-nous à soutenir le travail crucial du CEI en faisant un don à ceiwildlife.org
Texte Anna Muggeridge / Photographie Roth And Ramberg / Film Impossible Studios
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